Conférences Scientifiques

Lien pour la conférence du
mercredi 20 novembre 2024 à 10h15

Afin d’accéder à la conférence donnée par Mme Changey, maîtresse de conférence à l’université de Lorraine, il vous suffit de cliquer sur le bouton ci-dessous :

B𝒂𝒄𝒕𝒆́𝒓𝒊𝒆 𝑰 : 𝒎𝒊𝒄𝒓𝒐-𝒐𝒓𝒈𝒂𝒏𝒊𝒔𝒎𝒆𝒔, 𝒎𝒂𝒙𝒊 𝒊𝒎𝒑𝒂𝒄𝒕

Les pesticides, … au début on a trouvé ça super, après on a émis des doutes…et maintenant on ne sait plus quoi en faire. Mais, certaines bactéries, sont capables, grâce à une capacité évolutive hors norme, de les éliminer et même de les manger !

Rediffusion de la la conférence du mercredi 22 novembre

Suite à un problème technique lors de l’enregistrement de la conférence, nous sommes au regret de vous annoncer qu’il manque environ 10-15 min de la conférence dans la rediffusion proposée ci-dessous. (Les question qui seront posées dans l’épreuve de présélection ne porteront que sur la partie de la conférence et des questions disponibles dans la rediffusion ci-dessous)

Le problème technique explique aussi la qualité parfois moyenne de la vidéo et du son dans la version proposée. Nous vous présentons à tous nos plus sincères excuses et vous souhaitons une agréable préparation au concours.

Nous joignons par ailleurs le powerpoint du conférencier afin que vous puissiez retrouver les informations importantes par écrit.

Descriptif conférence du mercredi 22 novembre 2023 à 14h

Conférencier:

Pr Etienne GRAVIER
Responsable du département « Physique de la
Matière et des Matériaux » (P2M) 
de l’Institut Jean Lamour.
Responsable du master M2 « Sciences de la Fusion 
et des Plasmas ». 

Institut Jean Lamour 
UMR 7198 CNRS-Université de Lorraine

Présentation du conférencier :

Etienne Gravier est professeur des universités à l’Institut Jean Lamour à Nancy (Unité mixte CNRS-Université de Lorraine). Il étudie la physique des plasmas (4ème état de la matière, gaz ionisé que l’on retrouve dans les étoiles, le milieu interstellaire, ou encore dans les réacteurs à fusion). Il est particulièrement impliqué dans les recherches liées à ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor).

E. Gravier est responsable du département « Physique de la Matière et des Matériaux » (P2M) de l’Institut Jean Lamour, responsable du master M2 « Sciences de la Fusion et des Plasmas » du master de physique de l’Université de Lorraine, et est référent de la thématique « Transport et Turbulence » au sein de la fédération française de recherche « Fusion par Confinement Magnétique ».

Titre de la conférence : La fusion, énergie du futur ?   

Le séminaire débutera par une introduction sur les centrales de production d’électricité. Puis quelques notions seront présentées sur la structure de l’atome, sur ce que sont une réaction chimique, une réaction nucléaire, et les énergies mises en jeu lors de ces réactions.

La fission nucléaire sera également présentée, puis la fusion (source d’énergie des étoiles).

Le projet ITER sera alors discuté : comment reproduire sur Terre le mécanisme de fusion à l’œuvre dans les étoiles ? Les challenges scientifiques (expérimentaux, théoriques et numériques) seront évoqués.



La conférence du 23 novembre 2022 en replay !



Lien pour la conférence du 23 novembre 2022 à 13h30

il suffit de cliquer sur le lien suivant :

 lien pour la conférence.

Descriptif conférence du mercredi 23 novembre 2022 à 13h30

Cette année la conférence pour tous les candidats aura pour thème :

Accumulateur Li-ion : passé, présent et perspectives

Conférencier:

Sébastien CAHEN – Maître de Conférences
Sebastien.Cahen@univ-lorraine.fr
Université de Lorraine – Institut Jean Lamour – UMR 7198 CNRS-Université de Lorraine
Campus ARTEM – 2 Allée André Guinier 54011 Nancy Cedex

Sébastien CAHEN est maître de conférences habilité à diriger des recherches à l’Institut Jean Lamour à Nancy depuis 2007. Il étudie les matériaux carbonés de basse dimensionnalité (graphite, graphène, nanotubes…), de leur synthèse à leurs propriétés structurales et physico-chimiques. Il s’intéresse tout particulièrement aux mécanismes d’intercalation aussi bien par le biais de recherches fondamentales que dans des applications du quotidien telles que les technologies de batteries. Sébastien CAHEN est membre du bureau ISIC (International Symposium on Intercalation Compounds) et porteur de plusieurs projets de recherche sur les batteries.

Descriptif :

Le séminaire débutera par une mise en perspective entre chimie des matériaux et contexte actuel du développement durable. Puis, une présentation succincte des généralités concernant le stockage électrochimique de l’énergie et de la chimie d’oxydo-réduction sera effectuée. On abordera ensuite la description des premiers systèmes de piles et accumulateurs : pile alcaline/saline Leclanché, batterie acide au plomb, batteries nickel-cadmium et nickel-zinc, systèmes nickel-hydrure de métal. Au regard des limitations de ces systèmes, on expliquera pourquoi la batterie lithium métal a été développée et quels problèmes ont été rencontrés avec ce système, ce qui conduira naturellement à la présentation de la technologie lithium-ion (sans lithium !). Les matériaux utilisés comme électrodes et électrolyte seront détaillés. Ce séminaire sera conclu par des perspectives sur les technologies Li-ion avancées, le post lithium-ion, les batteries intelligentes et toute la recherche fondamentale sous-jacente.

Prix Nobel de chimie 2019 : principe de fonctionnement d’un accumulateur Li-ion


La conférence du 17 novembre 2021 en replay !



Conférence du mercredi 17 novembre 2021

Cette année la conférence du mercredi 17 novembre pour tous les candidats aura pour thème :

Le verre : un matériau vieux comme le monde et domestiqué par l’homme

Conférencier:

Christophe Rapin, Professeur des Universités, enseigne la chimie du solide à la Faculté des Sciences et Technologies et la Faculté d’Odontologie de Nancy. Chimiste de formation, ses activités de recherche, au sein de l’Institut Jean Lamour, sont consacrées à la réactivité des solides et notamment les interactions verre fondu/matériaux. Il est Président du Réseau Verrier Lorrain, Révelor, depuis 2015 et directeur du département de chimie à la FST depuis 2018.

Descriptif :

Le verre accompagne depuis longtemps l’histoire humaine. Depuis plus de 100 000 ans, il est utilisé pour fabriquer des armes, des bijoux, des instruments ou encore pour la construction de bâtiments. Ces diverses applications sont possibles grâce aux multiples propriétés du verre, qui prises individuellement, peuvent être observées dans d’autres matériaux mais qu’il est le seul à pouvoir associer. La recherche nous montre que nous sommes loin d’avoir exploré toutes les utilisations possibles du verre, et par conséquent, il restera un des matériaux les plus utilisés et les plus prometteurs dans les décennies à venir.

Si on doit définir un verre, on peut considérer ce matériau comme un liquide figé. La structure d’un verre à l’échelle atomique est similaire à celle d’un liquide. Il n’existe donc aucun ordre à grande distance. La différentiation entre solide cristallisé et solide vitreux s’effectue au refroidissement. A la température de fusion (ou cristallisation) Tf, le liquide devient solide ce qui se traduit par une mise en ordre des atomes. Dans le cas d’un liquide suffisamment visqueux à Tf, un refroidissement rapide peut permettre la formation d’un liquide en surfusion. Les atomes n’ayant pas le temps de s’arranger les uns par rapport aux autres, les cristaux n’apparaissent pas. De nombreuses substances sont vitrifiables, comme les éléments soufre, phosphore, les oxydes tels que la silice, les oxydes de germanium, de bore, les phosphates… Les matériaux vitreux voient leur viscosité augmenter régulièrement avec le refroidissement ce qui permet au verre d’accepter quasiment toutes les mises en forme possibles. Il peut être, coulé, moulé, injecté soufflé, étiré, laminé, soudé… et usiné, alors que ses homologues céramiques, sont, pour la plupart, uniquement frittés, et usinés. …

L’exposé est focalisé sur les verres silicatés qui sont les plus couramment utilisés. En 2016, la production mondiale de verre atteignait 140 millions de tonnes, dont plus de la moitié était du verre plat. Selon leurs usages, ces verres ont des compositions des propriétés, des formes et donc des modes de production différents. Toutefois, plusieurs étapes se retrouvent dans tous les procédés verriers : pesées des matières premières, fusion, affinage, mise en forme, recuit… Parmi les procédés de mise en forme, certains sont séculaires et d’autres font appel à de la haute technologie. Dans le procédé de fibrage du verre, le verre fondu se déverse en continu à haute température dans une assiette de fibrage chauffée au voisinage de 1100°C et tournant à très grande vitesse (environ 2000 tr/mn). La paroi externe est une couronne percée de milliers de trous calibrés par lesquels des fibres sont expulsées sous l’action de la force centrifuge. L’élaboration du verre plat (vitrage) se fait par le procédé de flottage (float glass). Le verre en fusion est coulé sur un bain d’étain fondu. La différence de densité des deux matières et leur immiscibilité permettent à l’une de flotter sur l’autre. Sous l’effet de son propre poids, le verre s’étale et se stabilise en une feuille continue aux faces planes et parallèles. A la sortie du four (longueur moyenne d’une unité : 400 m), une glace de 6 m de large est obtenue avec une surface exempte de défaut.

Conférence  “ondes gravitationnelles” – décembre 2020

par J. Eugène de l’université de Lorraine

 

Conférences de clôture de l’édition 2021 

par J. Eugène de l’université de Lorraine